Assemblée annuelle 2020 : le point du 16 octobre

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Veuillez noter que certains contenus de ce bulletin d’information ne sont peut-être disponibles qu’en anglais.

Chers et chères collègues,

Voici la dernière édition du point sur l’assemblée annuelle 2020. Nous venons de vivre une semaine chargée : nous avons lancé les nouvelles éditions des Perspectives de l’économie mondiale, du Rapport sur la stabilité financière dans le monde et du Moniteur des finances publiques, et nous avons également organisé une pléthore de manifestations à haut niveau consacrées à l’avenir de l’économie mondiale, à la reprise et à la résilience, à la lutte contre les changements climatiques, à la vie à l’heure des confinements, à l’apprentissage à l’ère de la COVID, et à bien d’autres thèmes encore. Sur ce, allons-y !

📣 Mais avant cela : ceci est la dernière édition de nos points quotidiens consacrés à l’assemblée annuelle et nous aimerions connaître votre avis sur ce bulletin d’information, et d’une manière plus générale, sur l’assemblée annuelle virtuelle. Ces récapitulatifs vous semblent-ils utiles ? Quel a été votre événement préféré ? À quoi devrions-nous consacrer plus (ou moins) d’attention au printemps 2021 ? Nous nous réjouissons de découvrir vos commentaires. Vous pouvez nous écrire directement ici. Toute observation est bienvenue.

UN NOUVEAU MOMENT BRETTON WOODS 

« Aujourd’hui, nous vivons un nouveau “moment” Bretton Woods. Une pandémie qui a déjà fait plus d’un million de morts. Un désastre économique qui réduira la taille de l’économie mondiale de 4,4 % cette année et devrait amputer la production de 11 000 milliards de dollars d’ici à l’an prochain. Et un immense désespoir humain face à des bouleversements gigantesques et à l’augmentation de la pauvreté, pour la première fois depuis des décennies », a déclaré hier la directrice générale Kristalina Georgieva lors de son discours à la séance plénière. « Nous nous trouvons au début de ce que j’ai appelé une longue ascension pour l’économie mondiale : la montée sera rude, accidentée, incertaine — et sujette à des contretemps. Mais c’est une progression. Et nous aurons la possibilité de nous attaquer à certains de nos problèmes persistants : faible productivité, croissance lente, inégalités élevées, crise climatique imminente. Nous pouvons faire mieux que reconstruire le monde d’avant la pandémie : nous pouvons aller de l’avant et construire un monde plus résilient, plus durable et plus inclusif. » Revoir l’intégralité du discours ici.

PERSPECTIVES DE L’ÉCONOMIE MONDIALE, OCTOBRE 2020

Dans la dernière édition de nos Perspectives de l’économie mondiale, nous prévoyons toujours une grave récession en 2020. Le PIB mondial devrait se contracter de 4,4 %, une amélioration de 0,8 point de pourcentage par rapport à notre mise à jour du mois de juin. Une légère amélioration des chiffres du second trimestre et des signes d’une reprise plus vigoureuse au troisième trimestre expliquent cette révision à la hausse, qui est tout de même partiellement compensée par des révisions à la baisse dans certains pays émergents et pays en développement. D’après nos prévisions, la croissance en 2021 devrait rebondir pour atteindre 5,2 %, soit 0,2 point de pourcentage de moins que ce que nous avions prévu en juin.

« Si des solutions médicales devenaient disponibles plus rapidement et à plus grande échelle que dans notre scénario de référence, les revenus mondiaux pourraient augmenter cumulativement de près de 9 000 milliards de dollars d’ici la fin 2025, ce qui augmenterait les revenus dans tous les pays et limiterait la divergence des perspectives de revenus entre les différents groupes de pays », a déclaré Gita Gopinath, économiste en chef du FMI, lors de la conférence de presse. Lisez l’intégralité de son billet sur le blog et regardez le point de presse ici.

RAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE, ÉDITION D’OCTOBRE 2020

La dernière édition du Rapport sur la stabilité financière dans le monde conclut que l’amélioration notable des conditions financières a permis de maintenir le flux de crédit en faveur de l’activité économique, mais que les perspectives restent très incertaines. Un décalage persiste, par exemple, entre d’une part les marchés financiers, où les valorisations boursières ont augmenté (malgré les récentes révisions), et d’autre part la faiblesse de l’activité économique et l’incertitude des perspectives. Cet écart peut se résorber progressivement si l’économie se redresse rapidement. En revanche, si la reprise tarde à se concrétiser, par exemple parce qu’il faut plus de temps pour maîtriser le virus, la confiance des investisseurs pourrait s’éroder. Lisez, sur le blog, l’intégralité du billet de Tobias Adrian, conseiller financier et directeur du département des marchés monétaires et de capitaux du FMI. Vous pouvez également revoir ici le point de presse. Un nouveau podcast de 19 minutes est consacré au rapport.

MONITEUR DES FINANCES PUBLIQUES, ÉDITION D’OCTOBRE 2020

Nous venons de publier l’édition d’octobre 2020 du Moniteur des finances publiques, qui examine l’expérience des pays dans la gestion de la crise et analyse les mesures que les pouvoirs publics peuvent prendre aux différentes phases de la pandémie pour sauver des vies, réduire les répercussions de la récession et redynamiser la croissance et la création d’emplois.

« Lorsque les économies amorceront un redressement, les gouvernements devront saisir ce moment pour s’éloigner du modèle de croissance antérieur à la crise et accélérer la transition vers une économie numérique et sobre en carbone. La tarification du carbone doit être un pilier de cette transition parce qu’elle encourage les individus à réduire leur consommation énergétique et à adopter des solutions plus propres — et, de plus, elle génère des recettes qui peuvent être partiellement affectées au soutien aux plus vulnérables », écrivent dans un nouveau billet Vitor Gaspar, Paulo Medas, John Ralyea et Elif Ture, du FMI. Un nouveau podcast de 17 minutes est consacré à ce Moniteur.

Se sont exprimés lors du point de presse : Vitor Gaspar, directeur du département des finances publiques du FMI, Cathy Pattillo, sous-directrice du département des finances publiques du FMI, et Paolo Mauro, directeur adjoint du département des finances publiques du FMI. Ting Yan, agent principal au département de la communication du FMI, a animé cette manifestation. Regarder cette manifestation ici.

LA COVID-19 ET L’ÉCONOMIE MONDIALE

L’économie mondiale a subi son plus grand choc depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les États ont riposté en prenant des mesures sans précédent pour sauver des vies et préserver les moyens d’existence. Sommes-nous déjà hors de danger ? Geoff Cutmore, présentateur de CNBC, a animé ce débat télévisé en présence de Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, Sri Mulyani Indrawati, ministre des Finances d’Indonésie, et Ngozi Okonjo-Iweala, présidente du conseil d’administration de GAVI et envoyée spéciale de l’Union africaine contre la COVID-19. Si vous souhaitez des informations de référence sur ce sujet, Cliquez ici pour consulter nos lectures recommandées (PDF) et regardez l’émission ici.

Autre événement de la semaine : lors d’une conversation passionnante en vidéo animée par Becky Anderson, présentatrice de CNN, Kristalina Georgieva et Melinda Gates ont discuté du fait que pour vaincre la pandémie, il faudra des investissements dans le dépistage, les essais cliniques, les thérapies et les vaccins, ainsi qu’une coopération mondiale. Si vous souhaitez des informations de référence sur ce sujet, cliquez ici pour consulter nos lectures recommandées (PDF).

Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, et Alfred Kammer, directeur du département Europe du FMI, ont pour leur part discuté de la situation d’après-pandémie et des défis qui attendent les dirigeants en Europe. Pour Mme Lagarde, nous devons combattre la pandémie et soutenir la reprise en mettant l’accent sur trois types de politiques : un environnement réglementaire solide ; des investissements publics ciblés qui encouragent l’investissement privé ; ainsi que l’éducation et la formation. Elle a également fait remarquer que ce sont les citoyens qui donneront le cap du changement, et que dans la zone euro, 75 % de la population attend des autorités qu’elles placent la protection de l’environnement et les changements climatiques en tête de leurs priorités.

Prenez aussi le temps de regarder le très intéressant débat sur la reprise et la résilience animé par Francine Lacqua, présentatrice de Bloomberg Television (Londres). Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a expliqué que les États doivent se donner trois priorités : améliorer les systèmes de santé, éviter de retirer trop tôt les mesures de relance, et consacrer des fonds de relance à la transformation de l’économie. Mark Carney, conseiller financier du Premier Ministre britannique pour la conférence COP 26 et envoyé spécial des Nations Unies pour le financement de l’action climatique, a fait remarquer que les changements climatiques sont aujourd’hui au cœur des préoccupations du secteur privé, du secteur financier et de l’économie réelle.

Laurence Fink, président-directeur général de BlackRock, Inc., estime qu’à mesure que la société évolue vers toujours plus de numérique, les besoins en hydrocarbures vont diminuer et qu’il faudra assurer un accès au numérique à tous les ménages du monde, ce qui entraînerait une amélioration de la qualité de vie et de l’existence. Vera Daves de Sousa, ministre des Finances de l’Angola, a exposé sa stratégie pour les douze prochains mois : nous devons faire en sorte de survivre, de préserver des vies, d’éviter l’effondrement de nos systèmes de santé, et d’assurer la viabilité de la dette. Si ces questions vous intéressent, cliquez ici pour consulter nos lectures recommandées (PDF) ou regardez le débat ici.

APPRENDRE À L’ÈRE DE LA COVID

La pandémie révèle et exacerbe les inégalités, soumettant étudiants, parents et enseignants à une pression folle. Des millions d’enfants risquent d’abandonner leur scolarité. Ces facteurs pourraient laisser des séquelles durables pour toute une génération d’apprenants. Sal Khan, fondateur et PDG de Khan Academy, et Sabina Bhatia, secrétaire adjointe du FMI, ont discuté des difficultés pour les étudiants et les systèmes éducatifs, de l’intérêt et des limitations de l’apprentissage virtuel, ainsi que des retombées à long terme sur nos sociétés. Cliquez ici pour regarder « New Economy Forum: apprendre à l’ère de la COVID ».

COINS ANALYTIQUES CONSACRÉS À LA REPRISE, AU CLIMAT, AUX TECHNOLOGIES, ETC.

Nous avons organisé tout au long de la semaine plusieurs séries de « coins analytiques ». La première, sur le thème « Une reprise plus juste », comprenait notamment des exposés sur le soutien des pouvoirs publics aux entreprises pendant la COVID-19 et sur les dépenses sociales en faveur de la croissance inclusive au Moyen-Orient et en Asie centrale. La deuxième, sur le thème « Changements climatiques / planification de scénarios », comprenait notamment des exposés sur une reprise écologique en Afrique subsaharienne et sur l’emploi de jeux de simulation gouvernementale au FMI. La troisième, sur le thème « Les technologies dans un monde nouveau », comprenait des exposés sur le rôle de la numérisation dans la lutte contre la COVID-19 en Afrique subsaharienne, l’adoption des technologies et la résilience économique pendant la pandémie, ainsi que le rôle de l’argent mobile.

La quatrième série de « coins analytiques », sur le thème des sociétés en mutation, comprenait des exposés sur les effets économiques des migrations, l’impact de l’automatisation sur l’emploi en Europe, et les mesures d’endiguement en Amérique latine. Enfin, la dernière série, sur le thème de la vie à l’heure des confinements, comprenait des exposés sur les enseignements à tirer de la COVID-19 en Asie, le régime de chômage partiel en Allemagne, et les grands effets économiques du Grand Confinement.

LA PAROLE AUX GOUVERNEURS : MAROC, ANGOLA ET INDONÉSIE

Dans le cadre de la série « La parole aux gouverneurs », Mohamed Benchaaboun, ministre de l’Économie et des Finances du Maroc, a discuté avec Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, de la riposte de son pays face à la COVID-19. Ne ratez pas non plus les séances de « La parole aux gouverneurs » avec Vera Daves de Sousa, ministre des Finances de l’Angola, qui a parlé d’assainissement et de gestion prudente des finances publiques, et avec Perry Warjiyo, gouverneur de la banque centrale d’Indonésie, qui a présenté les mesures prises par son pays face à la COVID-19.

CONFÉRENCES SUR LE DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS : DETTE, GOUVERNANCE ET CORRUPTION

Dans un contexte de hausse de la dette dans les pays à faible revenu, hausse encore exacerbée par la pandémie de COVID-19, nous avons organisé une conférence sur le développement des capacités présentant les efforts déployés pour renforcer la capacité des pays à gérer les facteurs de vulnérabilité de la dette et à atténuer les risques pour leurs finances publiques. Les intervenants étaient Roger Nord, de l’Institut du FMI pour le développement des capacités, Peter Breuer, du département des marchés monétaires et de capitaux du FMI, Oana Croitoru, de l’Institut du FMI pour le développement des capacités, Clement Ncuti, du département des statistiques du FMI, Marcos Chamon, du département de la stratégie, des politiques et de l’évaluation du FMI, et Amanda Sayegh, du département des finances publiques du FMI.

Lors d’une autre conférence sur le développement des capacités, des intervenants très variés ont discuté du rôle que peut jouer le FMI pour aider les pays d’Afrique subsaharienne à promouvoir la bonne gouvernance et à limiter le risque de corruption dans l’utilisation des aides financières reçues en lien avec la COVID-19. Nous avons également publié une nouvelle séance de « La parole aux gouverneurs », où Azucena Arbeleche, ministre de l’Économie et des Finances de l’Uruguay, s’entretenait avec Alejandro Werner, directeur du département Hémisphère occidental du FMI. Pour d’autres conférences et manifestations consacrées au développement des capacités, cliquez ici.

AU PROGRAMME LA SEMAINE PROCHAINE

Paiements transfrontaliers : une vision pour l’avenir (animé par Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI ; intervenants : Ahmed Abdulkarim Alkholifey, gouverneur de l’Autorité monétaire de l’Arabie saoudite, Agustín Carstens, directeur général de la Banque des règlements internationaux, Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine, et Nor Shamsiah Yunus, gouverneur de la banque centrale de Malaisie.)

Nous présenterons également les nouvelles éditions des Perspectives économiques régionales pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, pour l’Europe, pour l’Asie et le Pacifique, pour l’Afrique subsaharienne et pour l’hémisphère occidental, et d’autres événements sont également au programme. Consultez ici le programme complet et actualisé, avec des hyperliens vers les événements en direct.

TENEZ-VOUS AU COURANT

Bien que ceci constitue la dernière édition du point quotidien consacré à l’assemblée annuelle, nous enverrons encore un courriel récapitulatif vendredi prochain, à propos des Perspectives économiques régionales et d’autres manifestations importantes. Entretemps, pour ne rien manquer des événements à venir, des blogs et de bien d’autres choses encore, cliquez ici et saisissez votre adresse électronique pour accéder à la liste complète de nos lettres d’information.

Cordialement,

L’équipe de l’assemblée annuelle 2020 du FMI

 

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