Assemblée annuelle 2020 : le point du 15 octobre

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Veuillez noter que certains contenus de ce bulletin d’information ne sont peut-être disponibles qu’en anglais.

Chers et chères collègues,

Voici l’avant-dernière édition du point sur l’assemblée annuelle 2020. Aujourd’hui, coup de projecteur sur les discours en séance plénière de Kristalina Georgieva, du FMI, et de David Malpass, du Groupe de la Banque mondiale, sur le nouveau centre du FMI pour le Caucase, l’Asie centrale et la Mongolie, sur les « coins analytiques » consacrés à une reprise plus juste, sur le débat CNBC à propos de l’économie mondiale, et sur bien d’autres choses encore. Sur ce, allons-y !

La fin de la semaine approche et nous aimerions connaître votre avis sur ce point quotidien, et d’une manière plus générale, sur l’assemblée annuelle virtuelle. Ces récapitulatifs vous semblent-ils utiles ? Quel a été votre événement préféré jusqu’ici ? À quoi devrions-nous consacrer plus (ou moins) d’attention ? Nous nous réjouissons de découvrir vos commentaires. Vous pouvez nous écrire directement ici.

LE PROGRAMME DU JOUR (JEUDI 15 OCTOBRE)

5:30 EDT : Discours des séances plénières de l’assemblée annuelle

Présidé par Ernest Kwamina Addison, gouverneur de la Banque du Ghana, cet événement comprendra des allocutions de Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, et de David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.

8:00 EDT : Conférence sur le développement des capacités : présentation du nouveau centre du FMI pour le Caucase, l’Asie centrale et la Mongolie

L’inauguration de ce nouveau centre de développement des capacités donnera lieu à un débat avec Ilkhom Norkulov, ministre du Développement économique et de la Lutte contre la pauvreté de l’Ouzbékistan, Jihad Azour, du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Artak Harutyunyan, du département des statistiques du FMI, Paul Inderbinen, administrateur du FMI, et Padamja Khandelwal, du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI.

10:45 EDT : Point de presse : CMFI

Gerry Rice, directeur du département de la communication du FMI, animera ce point de presse en présence de Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, et de Lesetja Kganyago, président du Comité monétaire et financier international (CMFI).

11:00 EDT : Coin analytique : une reprise plus juste

Séance 1 : Soutien des pouvoirs publics aux entreprises pendant la COVID-19 : avantages, coûts et risques Séance 2 : Les dépenses sociales en faveur de la croissance inclusive au Moyen-Orient et en Asie centrale Séance 3 : « Aplatir la courbe » des insolvabilités à l’ère de la COVID-19 Séance 4 : Marchés publics et transparence en matière de propriété bénéficiaire : face à la pandémie, une nouvelle approche de l’accès du public

12:00 EDT : Débat CNBC sur l’économie mondiale

L’économie mondiale a subi son plus grand choc depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les États ont riposté en prenant des mesures sans précédent pour sauver des vies et préserver les moyens d’existence. Sommes-nous déjà hors de danger ? Geoff Cutmore, présentateur de CNBC, animera ce débat télévisé en présence de Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, Sri Mulyani Indrawati, ministre des Finances d’Indonésie, et Ngozi Okonjo-Iweala, présidente du conseil d’administration de GAVI et envoyée spéciale de l’Union africaine contre la COVID-19. Si vous souhaitez des informations de référence sur ce sujet, cliquez ici pour consulter nos lectures recommandées (PDF).

LE PROGRAMME DE DEMAIN (VENDREDI 16 OCTOBRE)

8:00 EDT : Conférence sur le développement des capacités : aider les administrations fiscales à fonctionner pendant la pandémie de COVID-19

La pandémie perturbe le fonctionnement des administrations fiscales, ainsi que celui des entreprises et de l’industrie, et réduit des flux de recettes pourtant indispensables. Face à cette situation, le FMI aide les pays qui en font la demande à élaborer des plans de maintien de l’activité. Des représentants du Guatemala et des Maldives expliqueront comment ces plans aident les administrations fiscales et douanières de leur pays à s’adapter aux bouleversements induits par la COVID-19, à assurer le maintien de leurs activités, à préserver le recouvrement des recettes et, partant, à financer et mettre en œuvre la riposte des autorités nationales face à la crise.

Les intervenants seront Werner Ovalle, directeur des douanes, surintendance de l’administration fiscale du Guatemala, Fathuhulla Jameel, directeur général de l’administration fiscale des Maldives, Susan Betts, département des finances publiques du FMI, et Azael Perez, département des finances publiques du FMI.

9:00 EDT : Coin analytique : changement climatiques / planification de scénarios

Séance 1 : Une reprise écologique en Afrique subsaharienne (Comment les mesures prises pour assurer le redressement après la crise de la COVID-19 pourraient-elles également renforcer la résilience face à une autre crise : les changements climatiques ? Une reprise écologique en Afrique subsaharienne est possible : elle nécessite l’autonomisation des individus, l’amélioration des infrastructures matérielles et le renforcement des mécanismes d’adaptation.)

Séance 2 : Atténuer les changements climatiques : des stratégies favorisant la croissance et la répartition (Sans politiques immédiates de réduction des émissions, le réchauffement climatique aura bientôt des implications catastrophiques. Le développement initial de l’investissement vert, combiné à une hausse progressive des prix du carbone, permettrait de réduire suffisamment les émissions à un coût raisonnable pour la production.)

Séance 3 : Mieux qu’une boule de cristal ? Planification de scénario et jeux de simulation gouvernementale au FMI (Il est impossible de prédire exactement l’avenir ; c’est pourquoi la prospective stratégique envisage de nombreux avenirs plausibles pour nous aider à faire les bons choix en des temps incertains. Cet exposé présente l’emploi de la prospective au FMI, notamment la planification de scénario et les jeux de simulation gouvernementale, dans l’élaboration des stratégies et politiques.)

RÉCAPITULATIF DE LA JOURNÉE D’HIER

La directrice générale Kristalina Georgieva a prononcé une allocution d’ouverture lors de la conférence de presse de l’assemblée annuelle. Elle a déclaré : « Après neuf mois de pandémie, nous sommes encore aux prises avec l’obscurité d’une crise qui a coûté plus d’un million de vies et fait reculer l’économie, occasionnant une très forte hausse du chômage et l’aggravation de la pauvreté, et faisant surgir le risque d’une “génération perdue” dans les pays à faible revenu. Ces derniers mois, le tableau est devenu moins sombre, mais nos projections continuent d’envisager la pire récession mondiale depuis la Grande Dépression. La croissance devrait chuter, avec un taux négatif de –4,4 % cette année. Au cours des cinq prochaines années, les pertes de production imputables à la crise pourraient s’élever à 28 000 milliards de dollars, selon nos estimations. » Lire l’intégralité de l’allocution ici.

Nous venons également de publier l’édition d’octobre 2020 du Moniteur des finances publiques, qui examine l’expérience des pays dans la gestion de la crise et analyse les mesures que les pouvoirs publics peuvent prendre aux différentes phases de la pandémie pour sauver des vies, réduire les répercussions de la récession et redynamiser la croissance et la création d’emplois.

« Lorsque les économies amorceront un redressement, les gouvernements devront saisir ce moment pour s’éloigner du modèle de croissance antérieur à la crise et accélérer la transition vers une économie numérique et sobre en carbone. La tarification du carbone doit être un pilier de cette transition parce qu’elle encourage les individus à réduire leur consommation énergétique et à adopter des solutions plus propres — et, de plus, elle génère des recettes qui peuvent être partiellement affectées au soutien aux plus vulnérables », écrivent dans un nouveau billet Vitor Gaspar, Paulo Medas, John Ralyea et Elif Ture, du FMI.

Se sont exprimés lors du point de presse : Vitor Gaspar, directeur du département des finances publiques du FMI, Cathy Pattillo, sous-directrice du département des finances publiques du FMI, et Paolo Mauro, directeur adjoint du département des finances publiques du FMI. Ting Yan, agent principal au département de la communication du FMI, animera cette manifestation. Regarder cette manifestation ici.

Lors d’une conversation passionnante en vidéo animée par Becky Anderson, présentatrice de CNN, Kristalina Georgieva et Melinda Gates ont discuté du fait que pour vaincre la pandémie, il faudra des investissements dans le dépistage, les essais cliniques, les thérapies et les vaccins, ainsi qu’une coopération mondiale.

Dans un contexte de hausse de la dette dans les pays à faible revenu, hausse encore exacerbée par la pandémie de COVID-19, nous avons organisé une conférence sur le développement des capacités présentant les efforts déployés pour renforcer la capacité des pays à gérer les facteurs de vulnérabilité de la dette et à atténuer les risques pour leurs finances publiques. Les intervenants étaient Roger Nord, de l’Institut du FMI pour le développement des capacités, Peter Breuer, du département des marchés monétaires et de capitaux du FMI, Oana Croitoru, de l’Institut du FMI pour le développement des capacités, Clement Ncuti, du département des statistiques du FMI, Marcos Chamon, du département de la stratégie, des politiques et de l’évaluation du FMI, et Amanda Sayegh, du département des finances publiques du FMI.

Ne manquez pas les trois nouveaux « coins analytiques » sur les technologies dans un monde nouveau, avec des exposés sur le rôle de la numérisation dans la lutte contre la COVID-19 en Afrique subsaharienne, l’adoption des technologies et la résilience économique pendant la pandémie de COVID-19, ainsi que le rôle de l’argent mobile pendant la COVID-19.

Enfin, dans le cadre de la série « La parole aux gouverneurs », Mohamed Benchaaboun, ministre de l’Économie et des Finances du Maroc, a discuté avec Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, de la riposte de son pays face à la COVID-19.

PLUS TÔT DANS LA SEMAINE

Dans la dernière édition de nos Perspectives de l’économie mondiale, nous prévoyons toujours une grave récession en 2020. Le PIB mondial devrait se contracter de 4,4 %, une amélioration de 0,8 point de pourcentage par rapport à notre mise à jour du mois de juin. Une légère amélioration des chiffres du second trimestre et des signes d’une reprise plus vigoureuse au troisième trimestre expliquent cette révision à la hausse, qui est tout de même partiellement compensée par des révisions à la baisse dans certains pays émergents et pays en développement. D’après nos prévisions, la croissance en 2021 devrait rebondir pour atteindre 5,2 %, soit 0,2 % point de pourcentage de moins que ce que nous avions prévu en juin.

« Si des solutions médicales devenaient disponibles plus rapidement et à plus grande échelle que dans notre scénario de référence, les revenus mondiaux pourraient augmenter cumulativement de près de 9 000 milliards de dollars d’ici la fin 2025, ce qui augmenterait les revenus dans tous les pays et limiterait la divergence des perspectives de revenus entre les différents groupes de pays », a déclaré Gita Gopinath, économiste en chef du FMI, lors de la conférence de presse. Lisez l’intégralité de son billet sur le blog et regardez le point de presse ici.

Nous venons également de publier la dernière édition du Rapport sur la stabilité financière dans le monde, qui conclut que l’amélioration notable des conditions financières a permis de maintenir le flux de crédit en faveur de l’activité économique, mais que les perspectives restent très incertaines. Un décalage persiste, par exemple, entre d’une part les marchés financiers, où les valorisations boursières ont augmenté (malgré les récentes révisions), et d’autre part la faiblesse de l’activité économique et l’incertitude des perspectives. Cet écart peut se résorber progressivement si l’économie se redresse rapidement. En revanche, si la reprise tarde à se concrétiser, par exemple parce qu’il faut plus de temps pour maîtriser le virus, la confiance des investisseurs pourrait s’éroder. Lisez, sur le blog, l’intégralité du billet de Tobias Adrian, conseiller financier et directeur du département des marchés monétaires et de capitaux du FMI. Vous pouvez également revoir ici le point de presse.

Cliquez ici pour revoir Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, et Alfred Kammer, directeur du département Europe du FMI, discuter de la situation d’après-pandémie et des défis qui attendent les dirigeants en Europe. Pour Mme Lagarde, nous devons combattre la pandémie et soutenir la reprise en mettant l’accent sur trois types de politiques : un environnement réglementaire solide ; des investissements publics ciblés qui encouragent l’investissement privé ; ainsi que l’éducation et la formation. Elle a également fait remarquer que ce sont les citoyens qui donneront le cap du changement, et que dans la zone euro, 75 % de la population attend des autorités qu’elles placent la protection de l’environnement et les changements climatiques en tête de leurs priorités.

Ne manquez pas non plus les trois « coins analytiques » sur le thème des sociétés en mutation, consacrés aux effets économiques des migrations, à l’impact de l’automatisation sur l’emploi en Europe et aux mesures d’endiguement en Amérique latine. Voyez aussi les trois « coins analytiques » sur le thème de la vie à l’heure des confinements, consacrés aux enseignements à tirer de la COVID-19 en Asie, au régime de chômage partiel en Allemagne, ainsi qu’aux grands effets économiques du Grand Confinement.

Ne ratez pas non plus les séances de « La parole aux gouverneurs » avec Vera Daves de Sousa, ministre des Finances de l’Angola, et Perry Warjiyo, gouverneur de la banque centrale d’Indonésie. 

Lors d’une conférence sur le développement des capacités, des intervenants très variés ont discuté du rôle que peut jouer le FMI pour aider les pays d’Afrique subsaharienne à promouvoir la bonne gouvernance et à limiter le risque de corruption dans l’utilisation des aides financières reçues en lien avec la COVID-19. Nous avons également publié une nouvelle séance de « La parole aux gouverneurs », où Azucena Arbeleche, ministre de l’Économie et des Finances de l’Uruguay, s’entretenait avec Alejandro Werner, directeur du département Hémisphère occidental du FMI.

Et n’oubliez pas de regarder l’enregistrement de New Economy Forum : apprendre à l’ère de la COVID, où Sal Khan, fondateur et PDG de Khan Academy, et Sabina Bhatia, secrétaire adjointe du FMI, ont discuté des difficultés pour les étudiants et les systèmes éducatifs, de l’intérêt et des limitations de l’apprentissage virtuel, ainsi que des retombées à long terme sur nos sociétés. 

Enfin, prenez le temps de regarder le très intéressant débat sur la reprise et la résilience animé par Francine Lacqua, présentatrice de Bloomberg Television (Londres). Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a expliqué que les États doivent se donner trois priorités : améliorer les systèmes de santé, éviter de retirer trop tôt les mesures de relance, et consacrer des fonds de relance à la transformation de l’économie. Mark Carney, conseiller financier du Premier Ministre britannique pour la conférence COP 26 et envoyé spécial des Nations Unies pour le financement de l’action climatique, a fait remarquer que les changements climatiques sont aujourd’hui au cœur des préoccupations du secteur privé, du secteur financier et de l’économie réelle.

Laurence Fink, président-directeur général de BlackRock, Inc., estime qu’à mesure que la société évolue vers toujours plus de numérique, les besoins en hydrocarbures vont diminuer et qu’il faudra assurer un accès au numérique à tous les ménages du monde, ce qui entraînerait une amélioration de la qualité de vie et de l’existence. Vera Daves de Sousa, ministre des Finances de l’Angola, a exposé sa stratégie pour les douze prochains mois : nous devons faire en sorte de survivre, de préserver des vies, d’éviter l’effondrement de nos systèmes de santé, et d’assurer la viabilité de la dette. Si ces questions vous intéressent, cliquez ici pour consulter nos lectures recommandées (PDF) ou regardez le débat ici.

AVANT DE VOUS QUITTER

Pour planifier plus loin encore, cliquez ici pour consulter le programme complet de l’assemblée annuelle et d’autres manifestations importantes jusqu’au 22 octobre. Merci encore pour l’intérêt que vous avez porté à ce point quotidien spécial. 

Nous ferons le point une dernière fois le vendredi 16 octobre ; ne le manquez pas !

Cordialement,

L’équipe de l’assemblée annuelle 2020 du FMI

P.S. : Avez-vous lu notre dernière FAQ sur la riposte du FMI face à la COVID-19 ?

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